Comment creer son magasin de vente directe a la ferme ?
Ce type de vente peut être avantageux sur un certain nombre de points. D’ailleurs, il est devenu très populaire auprès des consommateurs. Il faut savoir que la création d’un magasin de ce genre nécessite le suivi de certaines étapes essentielles. De cette manière, la réussite du lancement de votre boutique pourra être garantie.
L’étude de marché
Si vous êtes à la quête d’un magasin producteur, vous vous trouvez au bon endroit. Il en est de même si vous projetez de créer le vôtre. Pour commencer, la connaissance du potentiel de la boutique demeure primordiale. Dans ce cas, l’accomplissement d’une étude de marché devient nécessaire.
Il s’agit d’un instrument permettant de comprendre les attentes des clients. Il permet en même temps l’évaluation du potentiel de vente. Cette analyse peut être utile sur un certain nombre de points. Elle permet avant tout la détermination du potentiel de votre magasin.
Cela se traduit par l’étude de la concurrence voisine en matière d’exploitation. Il s’agit alors de voir si les boutiques aux alentours effectuent également de la vente à la ferme. Vous devez vérifier s’ils font potentiellement partie de votre concurrence. Le mieux est alors de connaître les produits qu’ils proposent sans oublier leurs coûts respectifs.
La durée d’installation compte aussi tout comme le type de consommateurs. Cette étude permet également l’identification des clients que vous ciblez ainsi que leurs propres attentes. Vous devez donc définir le genre de clientèle que vous désirez avoir dans votre boutique.
Vous devez connaître les produits qu’ils consomment habituellement et ce qu’ils recherchent réellement. Vous devez en outre savoir leur budget en la matière et la distance qu’ils acceptent de parcourir juste pour l’achat de produits au sein de votre magasin. Vous devez en même temps estimer le nombre de fois pendant lequel ils comptent revenir quotidiennement.
Par ailleurs, elle permet de mesurer la taille de votre zone de marché ainsi que son développement. La connaissance des futurs lotissements qui peuvent s’élaborer dans les villages avoisinants peut être essentielle. Il en est de même de l’existence ou non de perspective relative à une nouvelle zone de commerce. N’oubliez pas qu’elle permet de persuader vos partenaires dans le suivi de votre projet.
Le choix de la forme juridique adéquate
La conservation du statut de GAEC n’est pas préconisée si vous envisagez d’acheter puis de revendre des produits. Si vous désirez la diversification de votre offre, vous pouvez opter pour la revente des produits de vos confrères ainsi que l’élargissement de votre gamme de produits transformés.
En fait, il existe des formes juridiques pouvant convenir à cette dernière. Parmi celles-ci figurent l’EURL, et la SARL. Pour un choix judicieux, il importe de considérer certains critères essentiels. Le chiffre d’affaires qui peut être réalisé en une année en fait partie. Il est à noter que celui du micro-entrepreneur ne doit pas dépasser les 170 000 euros.
L’entrepreneur doit également protéger son patrimoine si jamais sa société se trouve endettée. N’oubliez pas que l’EURL et la SARL se démarquent par leur limitation en matière de responsabilité. Par ailleurs, il faut tenir compte de la création en solo ou non de la société.
Concernant la SARL, elle permet l’association avec d’autres personnes, ce qui n’est pas le cas de la microentreprise et de l’EURL. En choisissant la première option, votre responsabilité pourra se trouver limiter tout en permettant l’épanouissement futur de votre activité.
Les investissements requis au lancement de la boutique
Si vous envisagez d’ouvrir un commerce à la ferme, vous devez d’abord établir un business plan. L’intérêt est de faire une clarification dans vos objectifs et d’être plus réalistes dans leur réalisation. Pour qu’il soit rentable, vous devez procéder à la rationalisation de vos investissements tout en prévoyant un éventuel développement de ce dernier.
Dans ce cas, le choix d’un local peu employé s’avère nécessaire. En général, il doit au moins mesurer 20 mètres carrés. Si vous comptez y faire d’autres travaux, vous devez préparer jusqu’à 380 euros par mètre carré si vous projetez la rénovation de son sol et de ses peintures. N’oubliez pas que parmi les investissements les plus coûteux figurent les réfrigérateurs. Il en est de même pour la caisse faisant l’objet d’un enregistrement et la balance qui doit répondre aux exigences de la loi.